Jeudi 28 Novembre 2002, 13 heures.
angle de la Canebière et du boulevard d'Athènes, Marseille.

Le temps est gris. Un air de cornemuse retentit. D'entres les baraques de la foire aux santons, au milieu des passants, un homme de haute taille surgit. Coiffé d'un calot noir, vêtu d'un gilet noir et d'un kilt aux bandes entrecroisées rouges et noires lui battant les genoux, il porte de longues chaussettes blanches. La cornemuse est coincée sous son bras gauche. Sa bouche est tordue sur le bec de l'instrument qui part en travers . Son bras droit est replié et croisé devant lui, la main pianotant le long tuyau.
Il avance d'un pas rapide, droit devant lui, droit comme un " i ".

Il joue : " C'est le réveil du printemps. "

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VINAIGRE
© - extrait du Journal Intime Collectif (JIC)