Dimanche 11 Mai 2003.
Le Panier, Marseille.

Il y a d'abord les abords: une cathédrale à rayures qui touche l'hôtel de police; le sabre n'est pas loin du goupillon.

Passés les abords, il y a le dedans: des escaliers grimpus et des rues étroites relient des places caféisées que bordent des maisons de guingois; et des gens.

Il y a aussi des épiceries, des boulangeries, des restaurants, des cafés, un chocolatier en haut d'un escalier calier calier, des bancs publics et un musée.

Il y a une agence immobilière. Il y a des travaux de rénovation, des vélos, des arbres et des virages à angle droit.
Des cris d'enfants et des mouettes.
Deux jeunes femmes, aux fesses moulées dans des jeans serrés surveillent les enfants et ignorent les mouettes.

Une échoppe propose des choses d'artiste et affiche en rouge et petit "si je ne suis pas là, c'est que je vais revenir" suivi d'un numéro de téléphone portable.

En bas d'un escalier, il y a encore un escalier et un autre escalier et puis la mer.
D'une fenêtre, en haut d'un immeuble, de la musique.

Le tout est baigné de soleil.

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VINAIGRE
© - extrait du Journal Intime Collectif (JIC)