Les
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Vendredi
31 août 2002, 18 heures. Jeudi
30 août 2001. 10 heures. 19
août 200, 17h25 - 18h52. Lundi
13 août 2001, 13 heures. |
Vendredi
31 août 2002, 18 heures. La Cannebière, La Joliette. Un flux descend, un autre remonte la Cannebière, balayée par le vent. Un jeune-homme marche d'un pas énergique en direction de la bouche du métro " Noailles ". Son bras droit un peu raidi le long de son corps, au bout duquel sa main tient une cigarette fumante, d'où s'échappe un fumet de cannabis. Il s'engouffre dans la bouche de métro, descendant l'escalier à petite foulée. Station " Joliette ", 10 minutes plus tard, un jeune homme descend les marches de la station, une cigarette à la main, dont la fumée odorante se disperse dans les airs. Une femme l'interpelle : - S'il vous plait, vous avez du feu ? Le jeune homme s'immobilise, sort une boîte d'allumettes, et la tend à la femme. " Azurex, naturellement au service de la ménagère ". - Gardez là, dit-il, et il reprend sa descente dans le métro. Un sac en plastic bleu plane au dessus de l'avenue Schuman. CS |
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Jeudi
30 août 2001. 10 heures. Rue jean Mermoz 13008 Marseille. Sur le trottoir, une femme marche. A ses côtés, un petit garçon rondouillard d'environ trois ans qu'elle tient par la main. Un double éternuement secoue le petit garçon : - At-choum ! At-choum ! En souriant, la femme baisse son regard vers lui : - A tes amours. Pierre Grimal |
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19
août 200, 17h25 - 18h52. |
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17
août 2001. Vers 3h du matin. Rue Thubaneau. Marseille. Des cris résonnent dans la rue déserte. Le ton des voix monte. Des garçons d'une vingtaine d'années se crient au visage en arabe. Leurs corps se rapprochent. Deux autres garçons sont très proches d'eux et participent à la fanfare de sons heurtés. Un peu plus loin, une jeune fille dans son bustier à fines bretelles parle à voix haute : - Aya, Aya ! Arrêtez, arrêtez, ils sont fous! Aya, arrêtez! Un coup de poing part et percute un cou. Un corps est à terre pendant que des bruits de pas précipités résonnent. Deux garçons en poursuivent un troisième. Le troisième est rattrapé. Le garçon qui était au sol surgit, l'abat à terre, le roue de coups de pieds. Un homme sort sur le pas de la porte de l'épicerie, dans la lumière du magasin, une trique à la main. La jeune fille pleure et continue à crier : - Aya, aya ! Le garçon au sol réussit à se dégager. Il s'enfuit par la rue adjacente. Marie-Ange singla |
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Lundi
13 août 2001, 13 heures. |
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